L’ARMP présente au plus imposant rendez-vous continental dédié à la Commande Publique Le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Monsieur Joseph NGO, a conduit la délégation du Cameroun à la troisième assemblée générale du Réseau Africain de la Commande Publique « RACOP », tenue à Abidjan en Côte d’ivoire, du 13 au 16 novembre 2023.Plus grand réseau formel de la commande publique créé en octobre 2018, à Lomé au Togo, le RACOP qui rassemble la presque totalité des pays africains regroupés en cinq groupes sous-régionaux, s’est donné pour objectifs de favoriser le développement et l'efficience du système de la commande publique en Afrique  et d’offrir une plateforme d’apprentissage et de réseautage, à travers une coopération active entre ses membres. Après Dakar en 2019, Mbabane en 2022, les membres du RACOP se sont retrouvés à Abidjan dans le cadre d’un troisième grand regroupement qui avait pour thème « la commande publique pour le développement durable en Afrique ». Cette rencontre a rassemblé près de 300 participants, représentants des pays membres du Réseau venus de l’Afrique de l’Ouest, du Sud, du Nord, de l’Est et du Centre, ainsi que des experts et partenaires au développement dont la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale et la Banque Islamique de Développement.En qualité de membre fondateur du RACOP, l’ARMP a participé de bout en bout à ces assises incontournables des experts et praticiens de la régulation de la commande publique en Afrique. Il s’est agi pour l’Agence de saisir l’opportunité pour, à la fois, faire entendre sa voix attendue au débat des régulateurs du secteur, contribuer à la consolidation de cette plateforme d’excellence, s’inspirer des expériences de la pratique de la commande publique dans les autres pays et tirer davantage profit des enseignements issus des conférences, communications, discussions et ateliers qui ont meublé les travaux.Au demeurant, cette rencontre panafricaine a constitué pour l’ARMP, non seulement une occasion d’apprécier davantage la pertinence de se options managériales novatrices prises en matière de digitalisation, de collecte et de gestion des données générées par le système entre autres, mais aussi, de saisir les opportunités ouvertes par les partages d’expériences entre confrères, pour acquérir de nouveaux outils lui permettant d’apporter continuellement sa contribution substantielle au renforcement de la performance du système camerounais de la Commande Publique.

L’ARMP au cœur de l’évaluation du système camerounais des Marchés Publics Le Gouvernement de la République du Cameroun, avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers, s’est engagé à procéder à une autoévaluationdu système national des marchés publics, issu de la réforme de 2018, mise en place par les décrets n° 2018/355 et 366 des 12 et 20 juin 2018 portant respectivement règles communes applicables aux marchés des entreprises publiques et code des marchés publics. Pour mener cette évaluation, le standard international choisi, en application des dispositions de l’article 48 du Code des Marchés Publics, est la Méthodology for Assessing Procurement Systems (MAPS) II, outil universel en vigueur depuis 2018 pour l’évaluation des systèmes des marchés publics des pays. Les concertations tenues à la base entre l’Agence de Régulation des Marchés Publics, Ministère des Marchés Publics « ARMP », le Projet d’Amélioration de l’Efficacité de la Dépense Publique et du Système statistique « PEPS » et la Banque Mondiale, ont permis le recrutement d’un consultant international chargé d’accompagner le Gouvernement pour  l’exécutionde cette mission, dans l’optique de l’obtention d’une certification par le Secrétariat MAPS/OCDE. En droite ligne des prescriptions de la méthodologie MAPS, le cadre institutionnel national chargé de coordonner et de superviser ladite évaluation a été aménagé, avec notamment la mise en place d’un comité de pilotage présidé par l’Autorité des Marchés Publics et d’un secrétariat technique logé à l’ARMP et chargé de la préparation et du déploiement opérationnel. C’est donc dans le cadre des activités liées à la planification et à la préparation de l’évaluation envisagée qu’une session du Comité de pilotage élargie aux acteurs, s’est tenue à Yaoundé le 08 juin 2023, sous la présidence de l’Autorité chargée des marchés publics, ministre délégué à la Présidence chargé des marchés publics, Ibrahim Talba Malla, Président dudit comité. Cette assise qui s’est déroulée en présence des Vice-présidents, le Directeur Général de l’ARMP et le Secrétaire Général du MINMAP, a atteint son objectif, à savoir la validation de la note conceptuelle constituant le document de référence de l’évaluation à mener.

Coopération : L’ARMP accueille sa sœur congolaise Dans le cadre de la coopération entre institutions homologues, la Directrice Générale de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics de la République du CONGO a effectué une visite de travail à l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) du CAMEROUN, les 26 et 27 juin 2023 à Yaoundé. Dès l’entame des travaux, Madame IKOLI ENGAMBA Valencia a tenu à souligner que sa présence au Cameroun était justifiée par la réputation reconnue à l’Agence, au regard des avancées notoires enregistrées dans son déploiement et des résultats atteints. Durant deux journées intenses de travaux, Madame la Directrice Générale et ses collaborateurs se sont densément abreuvés des bonnes pratiques et outils déployés au quotidien par l’équipe à Joseph NGO, le Directeur Général de l’ARMP, principal animateur de ce partage d’expériences et de connaissances. La rencontre de Yaoundé devait  également être perçue comme l’affichage de la solidarité institutionnelle opérationnelle dans la sous-région, matérialisant ainsi le développement du dynamisme entre institutions sœurs de la zone CEMAC. Elle aura permis d’aborder plusieurs centres d’intérêts communs, entre autres, les réformes des systèmes des marchés publics, le renforcement des capacités des acteurs, les systèmes d’information, le règlement des litiges. Ces différentes thématiques et bien d’autres, qui ont nourri les échanges ont sans doute permis d’identifier des axes susceptibles d’ouvrir la voie à une riche et fructueuse coopération bilatérale.